La
route qui mène à Olympie
se fait sans difficulté.
Bonne nationale. Nous
arrivons dans la ville
et cherchons un stationnement
libre mais ce n'est
pas évident en ville.
Le parking près du site
archéologique ne nous
inspire pas beaucoup...
on garde en mémoire
que le camping sauvage
est interdit en Grèce.
On pense que la police
viendra nous déloger...
à juste titre, aux dires
des camping-caristes rencontrés
par la suite, qui
ont été obligés de quitter
le parking
et de se rabattre
sur un camping.
Alors,
nous nous rendons au
camping Alphios, situé
sur une colline, ce
qui nous offre un peu
d'air... il est 16 h,
il fait 36 ° C sans
aucun vent et la
température ne baissera
que peu dans la nuit. Etouffant
!

Les
emplacements pour caravanes
et CC sont bien délimités
et bien ombragés. Les
tentes peuvent s'installer
près de la piscine mais
attention aux abeilles
qui sont très nombreuses
et qui ont très soif
!


Belles
prestations pour ce
camping. L'accueil est
familial : la mère,
en français et la fille
en anglais. Très serviables
! On dînera à leur taverne
pour 25 € (2 souvlaki
- 1 boeuf en sauce -
1 assiette de frites -
bière - eau) plats peu
généreux. Sanitaires
en marbre, très propres.
Beaucoup
de français dans le
camping et on regrettera
le manque de communication
entre nous. Même à la
piscine... l'ambiance
est étrange, voire morose.
Nos enfants
ne sont pas les seuls baigneurs
et pourtant les seuls bruyants ! Au
cours du voyage, on
notera cette morosité
dans les campings près
des sites archéo...
A croire que la culture
n'est pas synonyme d'échanges
humains !

En
attendant de visiter
le site le lendemain,
nous faisons un petit
tour en voiture et nous
sommes surpris de pouvoir
le longer si facilement
et d'en voir une partie
importante depuis la
route.
La
ville d'Olympe ne présente
pas d'intérêt particulier.
Elle s'articule autour
d'une grande avenue
bordée de cafés, restaurants
et magasins de souvenirs
! Un seul avantage,
nous trouverons facilement
ce soir-là un cybercafé
pour rendre visite à
nos forums favoris :-))
et donner quelques nouvelles.

Nous
sommes toujours surpris
par l'usage de l'eau
que font les Grecs ;
nous qui n'entendons
parler que de restrictions...
en témoigne cette photo
à 10 h du matin... l'arrosage
à grandes pompes des
cultures d'orangers
!

Ce
jour-là, il fait chaud,
même très chaud et nous
décidons de visiter
le site en fin d'après-midi.
De plus, nous éviterons les touristes
arrivant par bus le
matin.

Nous
commencerons par la
visite du musée (les
enfants nous y encouragent...
il est climatisé!) et
nous serons ravis. Nous
le trouvons bien fait
: 8 salles à thème.
On regrettera juste
de ne pas avoir de plaquette
en français pour se
guider et comprendre
l'origine des objets
présentés. Les indications
sont donnés en : grec,
anglais et allemand.


Le
site a moins passionné
nos enfants (on s'en
doutait un peu !). Ils
pensaient voir plus
de choses bâties et
ils ont eu du mal à
projeter ces ruines
en éléments historiques.
Ils ont pu relever quand
même le temple de Zeus
et d'Héra. Et bien sûr,
le stade sur lequel,
ils feront quelques
mètres se transportant
ainsi quelques siècles
en arrière.

On
a aimé l'accès libre,
sans itinéraire imposé.
Nous
reprenons la route le
lendemain pour rejoindre
avec grand plaisir la
côte et son climat plus
supportable... à la
rencontre des tortues
careta-careta.
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